Aimez-vous fabriquer des choses ? Peut-être des objet de lego ? Ou des cabanes en bois dans du bois ? Ou des robes de poupées ? Eh bien, quand j’étais une petite fille, j’aimais faire des travaux manuels. Je voyais une décoration intéressante ou un bibelot dans la vitrine d’un magasin ou chez un  personne. Ensuite, j’essayais de le copier en utilisant des choses de la maison ou dans la nature. Une collection de pommes de pin, de roches peintes, ou même de boutons servaient à plusieurs projets.

Écclésiaste 9 : 10 dit que « tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as. »

Une chose que je pensais pouvoir bien copier était une décoration d’un arbre de Noël que j’avais vue fabriquer à partir de bobines de fil vides. Ceci ne semble pas très beau, mais lorsque vous couvrez le milieu de la bobine de fil avec de jolis morceaux de tissu et que vous mettez des morceaux ronds de feutre aux extrémités, cela paraît mieux. Vous pouvez même peindre les bobines de fil de couleurs qui iront bien au tissu que vous choisissez. Mais vous devez savoir comment l’installer sur l’arbre de Noël, n’est-ce pas ? Eh bien, si vous mettez de longues épingles à chapeau à travers le feutre à chaque bout de la bobine, vous pouvez y attacher un ruban. Pour lui donner un aspect attirant, je mets la longue épingle à chapeau à travers des perles colorées jusqu’au centre de la bobine. La décoration était très jolie. C’est ce que les gens me disaient, du moins.

Créer un projet d’investissement

À l’église, les personnes décrivaient des projets d’investissement variés que les membres pourraient faire pour gagner de l’argent pour les missions. Quelques personnes avaient vendu des plantes ou fabriqué des volières. D’autres avaient vendu des pâtisseries, et même des perruques ! Les enfants ramassaient des étiquettes de produits alimentaires qui valaient 5 ou 10 cents chacune. Nous les rapportions durant l’année. Mais tout le monde faisait cela, et je voulais faire quelque chose de différent.

Ma famille n’avait pas beaucoup d’argent, mais je voulais contribuer à l’effort d’investissement aussi. Nous n’avions pas les moyens d’acheter quelques-unes des fournitures que plusieurs des projets demandaient. Mais je pouvais trouver ce dont j’avais besoin pour ces décorations de Noël, éparpillées dans notre maison ou en demandant à ma grand-mère si je pouvais fouiller dans sa collection d’objets d’artisanat et de couture. Grand-mère aimait beaucoup coudre, et elle avait toujours des morceaux de ruban, de tissu, de boutons ou de colliers dans ses tiroirs de bureau de couture qu’elle me laissait prendre.

Je ramassais mes fournitures et fabriquais quelques échantillons. Je pourrais les exposer à la brocante de notre église. La brocante s’est tenue un bel après-midi d’automne dans le gymnase qui reliait l’église à notre école élémentaire. Il y avait plusieurs tables avec des choses intéressantes et jolies à vendre ce jour-là. Des gens de la communauté étaient venus aussi. C’était amusant pour nous de partager le même objectif de lever des fonds pour le Seigneur. Je sentais l’énergie dans la pièce. Pas de compétition, juste un soutien pour une cause commune. Mon objet exposé paraissait simple comparé surtout à ceux des adultes. Mais les gens sont venus et m’ont complimentée. Ils ont commandé pour différents thèmes de couleur qu’ils aimeraient pour leurs décorations. Les adultes voulaient encourager les jeunes personnes dans leurs projets d’investissement et ont acheté plusieurs objets des enfants. On ne m’a pas passé beaucoup de commandes, mais c’était une somme honnête. Je sentais que j’agissais vraiment pour Jésus. Étant donné que la brocante d’église s’était tenue au début de l’automne, je sentais que j’avais beaucoup de temps pour travailler sur mes commandes de décorations de Noël après les classes et pendant les weekends. Je voulais pouvoir livrer les décorations à mes clients. Tout cela avant les vacances de Noël. Chacun devait pouvoir décorer leurs arbres à la maison.

Un défi inattendu

Puis quelque chose est arrivé. 1 Pierre 5 : 8 dit : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. » Malheureusement, il a jeté son dévolu sur moi. Je savais qu’un lion n’allait pas me dévorer, mais j’écoutais avec attention à l’École du Sabbat, et je me rendais compte que le diable agissait avec ruse.

Un matin avant le début des classes, je courais avec d’autres enfants dans le même gymnase de l’école comme à plusieurs reprises, mais cette fois quelque chose s’est mal passé. D’habitude, j’étais la plus rapide en courses à l’école. J’avais même remporté une médaille d’argent d’athlétisme pour la foire des Explorateurs d’Ohio une année. Courir dehors, c’était une chose, mais courir à l’intérieur en était une autre. À l’extérieur, vous traversez la ligne d’arrivée, vous avancez et ralentissez à votre propre rythme. À l’intérieur du gymnase, il y avait un mur de bloc de ciment pour vous arrêter. J’avais plusieurs fois couru dans le gymnase de l’école. J’avais développé une technique : foncer sur la ligne d’arrivée peinte sur le sol. Puis, je m’arrêtais devant le mur tout en glissant sur mes chaussures de tennis. Eh bien, cette fois mes chaussures de tennis n’ont pas glissé. J’ai foncé dans le mur de bloc de ciment la tête la première. Je me souviens que j’étais allongée sur un brancard devant l’école et qu’on me plaçait dans une ambulance. À l’hôpital, pendant une semaine, on a effectué des tests du cerveau ; on a placé des électrodes sur ma tête. J’avais vraiment mal à la tête. Pas de points de suture, mais une commotion.

Après mon retour à la maison, je me suis sentie faible pendant quelque temps. Je devais rattraper le travail de l’école. J’avais aussi du retard dans la fabrication des décorations de Noël. Je ne voulais laisser tomber personne. Colossiens 3 : 23 dit que « Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. » Même si je fabriquais ces décorations de Noël pour les vendre à des personnes, je m’efforçais surtout pour le Seigneur.

Ma mère et les autres membres de ma famille m’ont aidée avec les décorations pour satisfaire toutes les commandes. J’ai trouvé les clients de ma famille de l’église très sympathiques et prêts à attendre longtemps pour leurs achats. J’ai même reçu des commandes supplémentaires. Je me suis rendu compte finalement qu’ils faisaient autant par tie de mon projet comme tous ces objets d’artisanat. Ensemble, nous nous bénissions, et nous louions le Seigneur. « Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée. » (Héb. 12 : 1)

La course que j’ai remportée dans le gymnase de l’école ce jour d’automne n’était rien, comparée aux futures courses auxquelles je participerais. Je les gagnerais avec Dieu et ma famille de l’église, me donnant de solides racines. Ce n’est pas le genre de course sur une piste, mais une course où les personnes qui vous aiment vous gardent dans leurs prières depuis la ligne de touche où elles se trouvent. C’est une course où Jésus attend à la fin de chaque tour et offre une boisson d’eau fraîche ou un tissu doux pour vous enlever la sueur du visage. Et Lui, après tout, il est le prix ultime derrière la ligne d’arrivée.

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