En grandissant, j’ai entendu parler d’un ancêtre de ma famille qui avait accepté le Sabbat et est devenu un des premiers Adventistes du Septième Jour en Europe. Je n’ai jamais entendu parler de  lutte au sujet du Sabbat, mais j’ai appris sa lutte avec la dîme. Il était fermier, et peu d’argent restait à la fin du mois, encore moins 10 pourcent pour payer la dîme. Les autres fermiers résistaient, convaincus qu’adopter une telle pratique apporterait un désastre financier. Il répondit aux appels du Saint Esprit, cependant, rejoignit l’église, commença à payer sa dîme, et vit s’ouvrir pour lui les écluses des cieux. Là où précédemment il pouvait couper l’herbe des champs pour nourrir deux fois ses vaches, avec les bénédictions de Dieu il put couper les mêmes champs à trois reprises. Ceci lui permit, non seulement de payer sa dîme, mais aussi d’accroître le nombre de son troupeau. Par conséquent, il devint l’un des fermiers ayant le plus de succès de la région. Son histoire m’encourageait toujours. Mais une partie de l’histoire donnait à réfléchir: il devint moins fidèle dans le paiement de la dîme  au fur et à mesure qu’il devenait riche, et finalement le miracle divin diminua et il ne put couper ses champs que deux fois chaque été au lieu de trois. Heureusement, il reconnut son erreur et redevint fidèle, mais les bénédictions initiales envoyées du ciel ne revinrent jamais de la même façon.

Je raconte cette histoire pour souligner la nature dynamique de la gestion, que l’on voit dans l’empressement et la capacité de Dieu d’apporter les bénédictions promises de Malachie 3:10 à Ses enfants en réponse à leur fidélité—si c’est pour leur bien et Sa gloire. Elle nous rappelle aussi que ses bénédictions peuvent être enlevées. Finalement, elle donne l’exemple de la tendance trop commune consistant à s’assoupir alors qu’on accumule les ressources financières. Ellen White déclare: “Si les richesses augmentent, les hommes, même ceux qui prétendent exercer la piété, les désirent absolument; et plus ils en ont, moins ils donnent à la trésorerie de Dieu. Ainsi les richesses rendent égoïstes les hommes, et thésauriser alimente la convoitise; et ces maux se renforcent par un exercice actif.”[1]

Le Défi de Spiritualité

Dans cet article, le premier d’une série  sur la spiritualité et la libéralité, je définirai la spiritualité en termes pratiques, considérerai ce qui constitue une spiritualité vitalisée[2], proposerai de brèves réflexions sur la relation entre une spiritualité vitalisée et la libéralité, et ferai des suggestions pour aider les membres à croître en spiritualité et en libéralité.

Une recherche extensive que j’ai effectuée sur le sujet de la spiritualité pratique m’a conduit à me préparer pour cet article en me concentrant sur la spiritualité et la libéralité dans la Bible et les écrits d’Ellen White, surtout ceux où les thèmes se recoupent. Mes études confirment  que la spiritualité joue un rôle fondamental  dans la promotion de la libéralité. Ce dont je ne m’étais pas rendu compte était à quel point  on n’apprécie pas suffisamment le rôle que joue la libéralité dans la stimulation de la spiritualité. En d’autres mots, la spiritualité fait la promotion de la libéralité; une libéralité constante maintient la spiritualité. Sans une libéralité constante, le spirituel décline et la léthargie s’installe souvent.

Qu’est-ce que la Spiritualité?

Dans les premiers siècles, la spiritualité faisait référence  à l’expérience spirituelle des croyants Chrétiens, avec une référence particulière à la présence et à l’activité de l’Esprit.[3] À travers les siècles, cependant, le sens de ce mot s’est élargi pour inclure des formes mystiques de spiritualité, et plus tard, des formes séculières.[4] Trois formes principales de spiritualité sont reconnues aujourd’hui: la spiritualité biblique (la forme sur laquelle a écrit  Ellen White), la spiritualité mystique (qui est très subjective et cherche à découvrir Dieu dans les profondeurs intérieures de soi)[5]; et la spiritualité séculière (une spiritualité non biblique et fondée sur la nature et la culture).[6]

Étant donné qu’on emploie le mot “spiritualité” pour les trois catégories, quelques Adventistes du Septième Jour évitent de l’employer. Dans les écrits d’Ellen White, cependant, le mot “spiritualité” est un mot  instructif, fréquemment employé—nous trouvons environ 1,500 termes y correspondant,quand nous cherchons dans la base de données EGWWritings (incluant des doubles)—et  ce mot justifie ainsi notre attention.

D’un point de vue divin, la spiritualité biblique fait référence à l’expérience religieuse du croyant, fondée sur la Bible, avec une référence particulière à la présence d’animation et à l’ activité de Dieu dans la vie de la personne à travers l’aide du Saint  Esprit—d’où spiritualité. On trouve des références à la  présence et à l’activité du Saint Esprit dans les Écritures, même si c’est parfois dans un langage voilé, particulièrement dans l’Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Christ a parlé de l’œuvre  et de la présence du Saint Esprit en des termes on ne peut plus clairs. Paul aussi a fait de nombreuses références à la vie dirigée et habilitée par l’Esprit.[7]

D’un point de vue humain, la spiritualité biblique fait référence  aux nombreux facteurs qui affectent le désir et la capacité d’un croyant à avoir une relation avec Dieu, incluant, mais non limité à la connaissance—l’étude de la Bible, l’Esprit de Prophétie, et d’autres sources d’information; dévotions—prière, lecture de la Bible et méditation, et communion avec Dieu; relations—relations passées et présentes; information sensorielle—nos sens sont constamment bombardés d’informations qui  affectent nos perceptions spirituelles et notre capacité à avoir une relation avec Dieu; environnemental—les choses qui se passent autour de nous ont un profond impact sur nos inclinations spirituelles; désirs—à la fois positifs et négatifs; distractions—préoccupation de la vie et autre temps – et l’émotion-les facteurs « dévorants »; libéralité—peu reconnue, mais un facteur fort tout de même; et la santé physique—régime, quantité de sommeil, etc.

 Qu’est-ce que la Spiritualité Vitalisée?

Ellen White a employé des mots additionnels comme “vitalisé” et “vivifier” en connexion avec le mot “spiritualité.” Défini comme “donner la vie” dans le American Dictionary of the English Language de Webster en 1828, le mot “vitaliser” suggère une vie externe- et un pouvoir  politique de changer qui  vivifie l’état spirituel, apparenté à une vie qui est permise, comme conséquence de la sève coulant de la vigne dans la branche. Incluant quelques doubles, “vitalisé” apparait plus de 200 fois dans les écrits d’Ellen White. Le même dictionnaire définit “vivifier” comme “donner la vie; animer; rendre vivant” Parmi les facteurs qui vitalisent la relation avec Dieu, nous trouvons  spécialement l’oeuvre du Saint Esprit—les croyants sont “animés et vitalisés par le Saint Esprit”[8] mais aussi l’étude des Écritures, la communion avec Dieu, la connaissance de la vérité des derniers jours, la grâce de Christ, les principes célestes, la nature divine de Christ, la puissance divine, et les bénédictions qui découlent  en cours de témoignage.

L’expérience vitalisée donnée et animée par l’Esprit peut être  renforcée ou affaiblie. Quand on cherche le mot “spiritualité"” dans les écrits d’ Ellen White, elle l’utilise fréquemment pour ou contre les comportements qui ont un impact sur la spiritualité. Il y a, ainsi, un continuum de signification qui part de la spiritualité vitalisée du côté positif, pour  reculer et même  spirituellement mourir de l’autre côté. Remarquez les verbes employés dans ces listes suivantes partialement: sur une note positive, elle parle de facteurs qui “avancent,” “cultivent,” “élèvent,” “croissent,” “augmentent,” “maintiennent,” et “préservent” spirituellement. D’un point de vue négatif, elle parle de facteurs qui “maudissent,” “tuent,” “détruisent,” “réduisent,” “empêchent,” “injurient,” “tuent,” “perdent,” “volent,” “ruinent,” “sapent,” et “affaiblissent” la spiritualité. Sa réflexion à ce sujet rencontre celle d’autres auteurs de son époque, tel que J. C. Ryle dans son ouvrage très apprécié Holiness (Sainteté), George Müller dans son Narratives (Narrations), et Hudson Taylor faisant allusion à l’œuvre de Dieu en Chine. Ce qui est moins évident est l’impact que ces facteurs ont sur la spiritualité en général. Nous avons tendance à nous concentrer sur les facteurs les plus significatifs—abandon, justification, sanctification, etc. —mais il devient clair en étudiant notre sujet que les facteurs moindres—libéralité, habitudes de lecture, santé, etc. —jouent un rôle significatif, même moins reconnu.

La validation d’une spiritualité  biblique solide vient tel qu’elle est évaluée sur la base des Écritures et d’autres sources d’information  divinement inspirées: la direction de Dieu dans le passé, la cohérence avec la vérité des derniers jours, le fruit pratique, le Saint Esprit- les impressions données,et la raison.

Parce que la spiritualité authentique est progressive et complémentaire, la spiritualité biblique regarde nécessairement le passé avec conscience que la vérité est donnée sur une base progressive et peut donc aboutir à une “vérité présente” car une époque est plus complète que la “vérité présente” d’une période antérieure. Elle est  complémentaire parce que bien que la vérité soit progressive, elle se construit sur une vérité antérieure.

La Spiritualité Vitalisée  et les fluctuations de la vie

Revenant à l’expérience du membre de ma famille, je ne suis pas sûr de la façon dont il vint à payer moins de dîme, mais quelque chose est arrivé qui l’a fait sortir du droit chemin. Tant et si bien que Dieu éventuellement a diminué la bénédiction. Peut-être était-ce la maladie, des relations amères avec d’autres membres, un désaccord avec le  pasteur, le découragement, ou le fait de prendre moins de temps pour la méditation personnelle. C’était peut-être une grange plus grande pour entreposer le foin et un troupeau plus large, qui bousculèrent ses finances et lui donnèrent moins de temps pour ses prières personnelles. Peut-être que le succès financier assécha sa volonté de donner, comme mentionné dans la citation d’ Ellen White au début de cet article. Je n’en sais rien; tout ceci est de l’ordre de la spéculation dans le but d’apprendre,non de soupçonner le mal. Mais nous savons qu’à un moment il payait moins qu’une dîme complète, et que les fenêtres du ciel se fermèrent partiellement. À ma connaissance, il continua à être  membre d’église, renouvela son engagement de rendre la dîme, et a été qualifié de membre fidèle à la fin de sa vie selon l’obituaire  publié dans une revue de l’église. Je doute qu’il ait planifié de perdre la bénédiction, mais l’impact des événements quotidiens et des décisions eut une grande conséquence sur sa vie spirituelle, tout comme il l’a sur les gens de nos jours.

 Qu’en est-il de la Spiritualité Vitalisée et de la Libéralité?

En regardant brièvement  l’interaction entre la convoitise et la libéralité, le premier grand fait est la promesse de bénédictions de Dieu si nous sommes fidèles en donnant: Malachie 3:10 dit: “‘Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor afin qu’il y ait de la nourriture dans Ma maison. Mettez-moi  ainsi à l’épreuve,’ dit l’Éternel, le maître de l’univers, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les fenêtres  du ciel, si je ne déverse pas sur vous la bénédiction en abondance.’” Ceci est un fait, et le membre de ma famille  au XIXème siècle et de nombreux autres ont  découvert la fidélité de Dieu quand ils ont rendu fidèlement à Dieu la portion qui Lui revenait.

Le second grand fait est le danger d’aimer l’argent! Dans 1 Timothée 6:10, Paul a déclaré que “l’amour de l’argent est en effet la racine de tous les maux.” Il a continué en disant que c’est un mal qui est à la fois convoité et qui apporte de profonds chagrins. Dans Luc 12:15, Jésus, avertissant du danger de la convoitise et de la vulnérabilité de considérer  les biens matériels comme le grand but de la vie, a déclaré : “Gardez-vous avec soin de toute soif de posséder, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens même s’il est dans l’abondance.” Jésus illustre Sa préoccupation en racontant l’histoire de l’homme riche  dont les récoltes avaient augmenté au-delà de sa capacité personnelle à les entreposer et à les employer. L’homme riche décida d’abattre ses vieux greniers pour en construire de nouveaux pour conserver ses récoltes et ses biens, affirmant avec une satisfaction de soi suffisante : “Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi.” Aux auditeurs  pour qui, en apparence, cela résonnait comme un récit d’un bon destin et de bénédictions abondantes  de Dieu, Jésus avertit que l’âme de l’homme serait réclamée cette nuit même et que tous ses biens reviendraient à d’autres . Il conclut en disant que ceux qui se bâtissent un trésor “ne sont pas riches pour Dieu” (Luc 12:21). Commentant ce verset, Ellen White a déclaré: “Quand l’amour égoïste du monde entre dans le cœur, la spiritualité meurt.”[9] Elle dit aussi que la convoitise est un des péchés les plus communs et populaires qui paralyse la spiritualité pendant les derniers jours.[10] Elle a même déclaré : “les richesses augmentent, les hommes, même ceux qui prétendent exercer la piété, les désirent absolument; et plus ils en ont, moins ils donnent.”[11]

L’antithèse de—et l’antidote à—la convoitise est la libéralité. Le sage a dit: “L’un qui donne avec largesse, devient encore plus riche ; l’autre , qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme généreuse sera comblée, celui qui arrose sera lui-même arrosé.” {Prov. 11:24, 25). Ellen White a fait le commentaire suivant à cet égard: “Une bienveillance constante, désintéressée est le remède de Dieu aux péchés  dévorants de l’égoïsme et de la convoitise. Dieu a établi une bienveillance systématique pour soutenir Sa cause et soulager les besoins de ceux qui souffrent et des nécessiteux. Il a ordonné que donner devienne une habitude, qui puisse contrer le péché dangereux et trompeur de la  convoitise. Donner continuellement affame la convoitise.”[12]

Je pense que vous voyez comment l’amour de l’argent se transforme facilement en convoitise, qui à son tour  décime la spiritualité. J’espère que vous avez aussi remarqué le plan de Dieu pour vaincre la convoitise:la  libéralité! Et comment la libéralité affame la convoitise. Maintenant écoutez cette histoire qui montre comment Dieu bénit quand un échec précédent est vaincupar la générosité.

Était-ce Dieu?

Il y a ses années, au cours de réunions de réveil sur une île du Pacifique Sud, ma femme et moi habitions une maison située sur l’océan, litéralement au bord de l’eau. Notre chambre était à moins de 25 mètres de là où les vagues s’écrasaient, et les repas étaient pris à un endroit où nous aurions pu cracher les grains de melon d’eau dans l’eau. Inutile de dire que c’était un lieu agréable où vivre, et nous nous réjouissions et louions Dieu pour la bonté que nous recevions du couple qui possédait la maison. Selon les apparances, Dieu bénissait abondamment leurs affaires et leur vie personnelle, et non profitions de bénédictions inattendues. Notre hôte possédait un atelier de réparation de carosseries; notre hôtesse était engagée  dans un petit commerce de détail. Il y avait aussi une église de l’autre côté de la rue où se situait leur maison.

C’est vers la fin de notre séjour chez eux que nous avons appris les détails de leur histoire. Il parla de 16 années de frustration avec son atelier de réparation de carosseries et la pêche. Parce que Dieu n’était pas au centre de sa vie, tout ce qu’il essayait, échouait. Au début, il payait fidèlement sa dîme, et recevait d’abondantes bénédictions de Dieu. Mais quand il commença à se faire plus d’argent et qu’il avait ainsi plus de dîmes à payer, il résista. Il sentait que les pasteurs n’étaient pas dignes de tant d’argent, aussi cessa-t-il de donner. Le résultat fut une diminution des bénédictions de Dieu qui dura 16 ans.

Il était cependant marié à une femme de Dieu, et elle continuait à l’encourager à faire confiance à Dieu, à remettre Dieu au centre de sa vie et à fréquenter à nouveau l’église. Sa réponse continuelle était : “Non!” Il avait lutté pendant plusieurs années; Dieu ne l’aidait pas. Pourquoi se soucier d’aller à l’église? D’autres l’encourageaient aussi, et finalement, pour plaire à un ami, il fréquenta des réunions et fut baptisé avec 111 autres personnes.

Éventuellement, il commença un nouveau cheminement avec Dieu, s’engagea à nouveau à donner à Dieu la première place dans Sa vie, et devint fidèle dans les dîmes. Notre hôte dit à Dieu comment il avait touché le fond, et qu’il était très endetté. Il demanda l’aide de Dieu, et plaça tous ses défis entre les mains de Dieu.

Deux jours plus tard, le couple reçut une notice de leur banque, exigeant que la dette soit payée dans trois jours ou leur belle propriété sur l’océan leur serait confisquée. Ils répondirent par la prière et le jeûne.

Le premier jour, notre hôte chercha de l’aide auprès de parents, mais ils n’étaient pas intéressés à l’aider. Le jour suivant Dieu apporta les fonds exigés à travers un miracle extraordinaire qui encouragea immensément Sa foi. Un homme qui passait eut une panne juste devant l’atelier de réparation de carosseries de notre hôte. Alors qu’il faisait la réparation, on remarqua que la chambre à air,clairement neuve avait éclaté sans aucun risque de dommage du pneu - ou de la route-. Alors qu’il attendait la répération, le client remarqua un véhicule non réparé identique à un véhicule qu’il avait essayé d’acheter sans succès ce jour-là. Déçu de ne pas avoir pu acheter ce véhicule, il avait décidé de faire le tour de l’île en conduisant pour se remonter le moral. Remarquant que le véhicule était identique, il demanda de l’acheter. Notre hôte refusa, expliquant que la voiture aurait beaucoup plus de valeur après avoir été réparé et qu’il planifiait de le réparer d’abord. Le client insista, aussi notre hôte essaya-t-il de le dissuader en offrant de vendre le véhicule pour quatre fois le prix normal du véhicule réparé. Étonnamment l’homme accepta, alla vers son véhicule pour prendre l’argent—il avait encore en main l’argent pour le véhicule qu’il avait essayé d’acheter plus tôt—et retourna et paya le véhicule. Alors qu’il comptait l’argent le client demandait: “Était-ce Dieu?”

Ces fonds, acquis  miraculeusement, correspondaient totalement aux demandes de la banque. Inutile de dire, qu’il y eut des réjouissances dans cette famille. Bientôt le business prospérait encore; les bénédictions revenaient. En gratitude, ils contribuèrent pour la construction d’une église de l’autre côté de la rue de leur maison comme un “Merci” très public pour ce que Dieu avait fait.

Le fait de ne pas payer la dîme—un symptôme de la convoitise—avait apporté le désastre; mais revenir à Dieu et à la libéralité en payant la dîme—un symptôme de bienveillance vitalisée, animé par le Saint Esprit—avait une fois encore ouvert les fenêtres du ciel, et leur situation se rétablit. Par conséquent, ils appréciaient les bénédictions abondantes de Dieu.

Je crois que beaucoup de membres et de business appartenant à des membres seront bénis et prospéreront alors qu’ils rendent fidèlement la dîme à Dieu, et si nécessaire, restaurent la dîme qui aurait dû être payée dans le passé.

Le prochain article de cette série considérera la voie pour une croissance spirituelle de manière plus formelle.

 

 

 

 

[1] Lt10-1910.7

[2] {3T 548.2}

[3] Ellen G. White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 548.

[4] Une spiritualité “Vitalisée” fait allusion à une spiritualité renforcée et infusée. J’explique plus tard dans l’article.

5 Barton, “L’Ancien Testament,” Étude de la Spiritualité, ed. Chesylyn Jones, Geoffrey Wainwright, Edward Yarnold, SJ , (New York, Oxford University Press, 1986), p. 48.

6] Il y a peu d’accord sur une définition de la spiritualité, et peu se recoupent entre les définitions. Ainsi, les discussions sur la spiritualité varient beaucoup entre les auteurs. Dans cet article je discute de la spiritualité biblique pratique comme révélé dans les Écritures et les écrits d’Ellen White.

7 Donald G. Bloesch, Spiritualité Ancienne & Nouvelle (Downers Grove, IL: Intervarsity Press, 2007), p. 37.

8 Bloesch, p. 18.

9 Dans Romains, par exemple, les versets suivants parlent de la présence et de l’activité du Saint Esprit: Rom. 5:5; 8:1, 4, 5, 9, 10, 13, 14,16, 23, 26; 9:1; 14:17; 15:13,16,19, 30.

10] Ellen G. White, L’Esprit de Prophétie, vol. 3, p. 284.

11] Ellen G. White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 547.

[12] Ibid., p. 548.

Dan Augsburge

Dan Augsburger est le fondateur des Ministères Path2Prayer et a une passion pour le partage du Christianisme pratique. Il fournit aussi des ressources sur le Christianisme pratique via son site discipleheart.com. Les thèmes principaux comprennent le ministère pastoral, l’administration des soins de santé, et l’enseignement spirituel à travers les lentilles de l’histoire de l’église. Sa femme Rose Marie et lui vivent à Berrien Springs, Michigan.